C’est un fait : nous consommons de plus en plus d’énergie. Avec l’évolution des nouvelles technologies et des progrès dans certains domaines, l’homme a constamment besoin d’énergie dans sa vie quotidienne. Or aujourd’hui, ces énergies utilisées ont des effets néfastes pour l’environnement. En 2015, lors de la COP21, les pays participants se sont engagés à favoriser la production d’énergie renouvelable pour diminuer l’impact des énergies nocives sur notre planète. Un secteur d’investissement en plein développement au vu de son fort potentiel sur le long terme.
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En 2015, les investisseurs du monde entier ont placé près de 286 milliards de dollars dans les énergies vertes ou renouvelables.
Qu’appelle-t-on énergie renouvelable ?
Les énergies renouvelables, communément appelées ENR, proviennent d’éléments naturels tels que l’eau, l’air ou le vent pour citer les principaux. L’avantage de ces énergies est qu’elles sont inépuisables et qu’elles ne polluent pas. Tout le contraire des énergies dites fossiles comme le charbon, le pétrole ou le gaz naturel qui ont un impact particulièrement négatif sur notre environnement. Pollution de l’air, de l’eau, du sol et émissions de gaz à effet de serre, telles en sont les conséquences.
Les ENR : un investissement à fort potentiel
D’ici 2040, il est estimé que la consommation mondiale d’énergie augmentera de près de 37 %. Et au-delà de leur caractère polluant, les énergies fossiles voient leurs ressources s’épuiser progressivement. Il faut donc une solution de remplacement et les ENR s’affichent donc comme la réponse pour subvenir aux besoins de la planète. D’ici une vingtaine d’années, les énergies solaire et éolienne devraient fournir 1/3 de l’énergie mondiale. Un important pari sur l’avenir en terme d’investissement.
A leurs débuts, les coûts de production des ENR coûtaient plus cher que celui des énergies fossiles. D’où leur utilisation limitée. Or depuis quelques années, cette tendance diminue. Par exemple, depuis 2009, les coûts de production de l’énergie éolienne ont baissé de 30 %, et ceux de l’énergie solaire seront d’ici peu moins chers que ceux du charbon. Cela signifie que les ENR verront leur part augmenter et constituent ainsi un investissement au potentiel certain.
Comment investir dans les ENR ?
Il existe 2 façons d’investir dans les énergies renouvelables : par l’intermédiaire de valeurs en direct ou par des paniers de valeurs. Dans le premier cas, il s’agit d’investir directement dans des entreprises cotées en bourse ou de passer par des plateformes de crowdfunding dont le rendement annuel tourne entre 5 et 7 % pour un investissement de 4 à 7 ans. Par contre, le manque de diversification engendre un investissement plus risqué.
Investir dans un panier de valeurs, moins risqué, correspond par exemple à l’achat de parts d’OPCVM, des organismes de placement collectif en valeur mobilières. Un investissement dans un OPCVM labélisé TEEC garantit des placements favorisant le financement de la transition énergétique et écologique. L’investisseur sait donc où il a placé son argent.
Les avantages fiscaux
Pour inciter les entreprises mais aussi les particuliers à investir dans les énergies renouvelables, l’Etat a mis en place des avantages fiscaux. Il y a tout d’abord le CITE, le crédit d’impôt pour la transition énergétique. Il accorde une réduction de 15 à 30 % du montant des dépenses en matière d’équipements énergétiques performants achetés pour une résidence principale. Le montant est plafonné à 8 000 € ou 16 000 € selon la composition fiscale du ménage.
Les personnes qui investissent dans les ENR peuvent également bénéficier d’une réduction d’impôt de 25 % grâce à la loi Dutreil. Le plafond d’investissement est fixé à 100 000 € pour une personne seule et à 200 000 € pour un couple et la réduction est limitée à 5 000 € ou 10 000 €. Et tout excédent peut être reporté sur les 5 années suivantes.
L’essentiel
En investissant dans les énergies renouvelables, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt de 15 à 30%.
